Les concept-car Peugeot

Ce dossier ne traite que des concept-car à caractère sportif de la marque sochalienne.

Quasar

Présentée en 1984, cette Peugeot évoque la science-fiction spatiale, avec la grande bulle qui lui sert d’habitacle, mais son architecture de coupé biplace est nettement plus classique. Le moteur 4 cylindres 2,0L bi-turbo de la Quasar (les moteurs turbo étaient alors à la mode) développe la bagatelle de 600ch et 50mkg.

La suspension, inspirée de la formule 1 permet des lignes de carrosseries très basses. Les équipements intérieurs et les couleurs sont dévolus à la conduite et aux loisirs dont ils renforcent  l’esprit futuriste : traitement de l’habitacle en bleu foncé, cuir rouge. Au-delà du rêve, cette réalité s’exprime en un tout électronique pour une parfaite lisibilité de jour et de nuit : messages d’alerte sur écran vidéo, lecture des cartes routières et plans de ville, consultation du télétel. L’image et le son convergent dans un espace d’exception. La Hi-fi embarquée, ses tuners audio, vidéo et égaliseur étendent la sphère des perceptions vers l’infini.

Proxima

Le lion de Sochaux attend 2 ans avant de nous faire saliver avec un nouveaux concept-car. La Proxima utilise des technologies d’avant garde et synthèse le savoir faire de Peugeot en matière de technologies de pointe. En effet elle emploie la fibre de carbone et la résine pour sa carrosserie. La motorisation est assurée par un V6 24 soupapes biturbo, a gestion intégralement électronique (on n’est qu’en 1986). La Proxima est une quatre roues motrices non permanentes : c’est une propulsion qui devient une quatre roues motrices lorsqu’un risque de patinage des roues arrières est détecté, une solution que l’on aimerait retrouver sur les futures Peugeot ! L’habitacle, très vitré est ventilé à l’arrêt : l’énergie est produite par capteurs solaires, accroissant le confort thermique de ses occupants, une solution que l’on retrouve sur la Lancia Thesis de 2004. Dans la mouvance de cette époque, le tableau de bord de la Proxima est encombré d’écran, donnant un aspect high-tech a l’ensemble.

Oxia

Véritable prototype de supercar, l'Oxia impose le respect d’emblée. Réalisé en carbone, comme il se doit pour les voitures à très hautes performances, ses lignes sont dictés par les lois aérodynamiques. Équipée d’un moteur 6 cylindres 24 soupapes, Oxia développe une puissance de 680 ch à 8200 tr/min, exploitée par quatre roues motrices et directrices, une solution technique rare et originale, même chez les constructeurs japonais. L'Oxia est dotée d’une centrale de communication couplée à un radio-téléphone comportant un ordinateur PC compatible et des équipements périphériques. L’ordinateur permet à la fois la gestion de la climatisation, l’accès aux banques de données liées aux déplacements et l’aide à la navigation. Un ensemble haute fidélité complète les équipements et donne aux occupants du véhicule les clés de l’évasion absolue selon Peugeot. Sur le plan esthétique, on remarquera particulièrement, les portes a faux réduits, ainsi que le pare-brise très avancé.

Asphalte

Plus proche de nous, car présentée au mondiale de Paris en 1996, l’Asphalte s’affranchit des contraintes habituelles de l’automobile telles l’habitabilité, ou la visibilité pour se consacrer à l’aérodynamique, facteur important de la tenue de route. Dédiée au plaisir de conduire, l’Asphalte est biplace ou monoplace selon les désirs de son conducteur. Même si la question peut se poser, l’Asphalte est bien équipée de quatre roues, elle sont justes regroupées à l’arrière, donnant l’impression de n’en avoir que trois ! Autre originalité de ce concept-car, il existe en 2 exemplaires, un de couleur rouge et un de couleur noire.

La faible puissance (90ch) est compensée par le poids extrêmement réduit de l’ensemble : light is right ! Cette voiture remporta la première édition du SuperCar Rally en 2002, même si le classement final de cette épreuve importe peu...

Kart-up

Concept au nom évocateur, le Kart-Up fait parti des city-toys présentés par Peugeot au Mondial de Paris en 2000. Ce petit monstre de 3,28m de longueur pour 1,08m de hauteur est développé autour du V6 de 210ch issu de la série, c’est un véritable kart pour la route, mais elle est cependant biplace. Le pare-brise s’incline vers l’avant afin de permettre une accessibilité aisée.

607 Féline

Ce roadster illustre la sportivité de la 607, et se singularise par la position très reculée de son habitacle. La bulle qui recouvre celui-ci coulisse pour permettre l’accès et peut s’escamoter totalement, pare-brise compris, tandis que les mini portes s’effacent dans les ailes avant. Ne voulant pas dévaloriser les choix techniques de sa production véritable, Peugeot a doté ce monstre évocateur du V6 de 210ch et de la traction avant. L’architecture s’embarrasse moins de réalisme puisque la coque est en carbone et que le moteur, porteur comme dans un proto de course, est en arrière des roues avant (en position centrale-avant donc). Cette disposition explique et justifie le capot, véritable boulevard, qui s’orne latéralement de très belles sorties d’air.

607 Pescarolo

Présentée en 2002, la Pescarolo est une 607 gonflée aux amphétamines : jupe, ailes élargies, échappements séparés et jantes de 19 pouces pour le look, mais le meilleur vient de la mécanique, reprise de la barquette (Courage C60) engagée par Henri Pescarolo aux 24 heures du Mans. Ce moteur est développé par Sodemo, à partir du V6 de la 607 de série. Cependant, la voiture reste une traction, incompatible avec la puissance débordante du moteur issu de la compétition.

La 607 Pescarolo sait aussi accueillir : cuir de couleur prune, aluminium sur la console centrale et sièges sport contribue à l’ambiance à bord. Cette 607 Pescarolo fait indéniablement penser aux réalisations des meilleurs préparateurs allemand, tel AMG…

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A tous ces concepts car, on peut rajouter les diverses réalisations de Pininfarina pour la marque de Sochaux. En effet cette officine prestigieuse, est étroitement liée à Peugeot. Le designer italien dispose depuis toujours d'une reconnaissance internationale et brille par son style classique, son caractère créatif et par la personnalité de ses réalisations.

Peugette

Ce concept, dont le nom peut faire sourire, est l’étude d’une petite voiture sportive économique. Sa ligne que les visiteurs du salon de Turin 1976 purent découvrir, s’inspire fortement de la Peugeot 104 dont nombre d’éléments sont repris (optiques notamment). Il s’agit en quelque sorte, de la voiture des copains vue par Pininifarina pour Peugeot. La mécanique est reprise de la 104 ZS et développe 66 modestes chevaux, cependant largement suffisant pour propulser à bonne allure une voiture de ce gabarit : 3,30m de long, c’est peu. Cette sympathique auto ne connut malheuresement aucun prolongement en série, alors que tout fut pensé pour une mise en production de ce prototype réaliste. Avec capots ar et av interchangeables, portieres interchangeables les couts de fabrications étaient reduits, les réparations aussi. Une version pick-up et un hard-top été prévus, et une version barquette/course fut également présentée.

 

Griffe 4

Cette étude de style célèbre les 30 ans de collaboration entre le carrossier italien et la firme française. La ligne élégante de ce coupé s’inscrit dans le thème des productions de Peugeot durant les années 1980. Elle fut présentée au salon de Genève en 1985. On remarquera surtout la ligne très épurée. La base mécanique semble être celle d’une 405 ( ?).

Nautilus

La Nautilus, interprète la berline haut de gamme de Peugeot vu par Pininfarina. Agressive tout en dégageant la prestance nécessaire à une voiture de ce niveau, la Nautilus dont le nom fait référence à l’univers nautique présente des flancs lisses, rythmé par la forme des ailes. Sa ligne conjugue sportivité, luxe et innovation, des termes chers à Peugeot. La Nautilus apparue lors du salon de Genève 1997, un an avant la commercialisation de la 607, et est équipée du V6 de la marque développant alors 194ch. Le dessin de la voiture fait quelques peu penser sous certains angles à la Fiat coupé réalisée par Pininfarina à la même époque.

 


Franco Sbarro est un designer et un fabriquant de répliques italien, installé près de Neuchatel en Suisse. Il créa par la suite des écoles de design. Il signa de nombreuses réalisations sur base Peugeot dont cette berlinette baptisée Crysalis, à la ligne très fluide et aux flancs modelés. Son toit est rétractable (en 1998, seule la Mercedes SLK était équipée de ce système en série). Le moteur est l’habituel V6 du Lion qui à défaut d’être rageur propose d’honnêtes performances.

Sbarro Crisalys


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