MVS Transcup et Venturi Cabriolet

 

Au Salon de Paris de septembre 1988, MVS dévoile au public un superbe cabriolet basé sur le coupé 200 présentant des solutions originales. Ce cabriolet, baptisé "Transcup 200", est unique en son genre.

Il a un toit en dur (les Mercedes SLK ou autre 206CC n’ont rien inventé…), et peut faire de la Venturi une décapotable intégrale, un targa ou un coupé. La lunette arrière s'abaisse électriquement vers les sièges et les deux demi-toits se rangent sous le capot avant.

En 90, au Salon de Paris, apparaît la version Transcup 260 réclamée par la clientèle.

Le point faible des cabriolets est justement le point fort de la Venturi Transcup. Ici, la capote est un toit dur démontable et même modulable. Pourvu de son hard-top, le spider Venturi est en effet un véritable coupé : la sécurité y est maximale, le silence total. Mais il vous suffit d'une simple pression pour démonter un des deux demi-toits et profiter du soleil quand l'autre occupant reste à l'ombre; et d'une pression supplémentaire pour que le deuxième demi-toit aille rejoindre le premier dans l'emplacement prévu sous le capot avant. D'un doigt, vous commanderez en plus à l'arceau électrique de disparaître et votre Venturi deviendra un cabriolet complet.

La conception du châssis et la qualité d'assemblage des différents types de matériaux composant la voiture confèrent à la Venturi une rigidité exceptionnelle. Cette inflexibilité permet au spider d'être aussi performant que le coupé 260.

La Venturi Cabriolet 260 va donc être pendant quelques années la voiture française la plus chère du marché. Cependant, devant sa mévente, elle disparaîtra.

La Venturi Transcup inaugurait donc un astucieux système de toit démontable et rétractable allié à un toit type T-Top. Malheureusement, plusieurs propriétaires rencontrèrent quelques problèmes d'étanchéité. Toutefois, une fois décapoté, le Transcup en met plein les yeux !

 

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